
La flotille pour Gaza attaquée
Ils auront tout tenté. Et confirmé que Netanyahou a bel et bien transformé Israël en État voyou.
Deux ans de massacres à Gaza. La famine imposée. La colonisation accélérée en Cisjordanie. Les bombardements jusque dans les pays voisins. Et encore une fois, l’attaque d’une flottille humanitaire, au large, dans les eaux internationales.
Mercredi 1er octobre, vers 20h. Quarante bateaux chargés d’aide. Interceptés par les navires de guerre israéliens. Des commandos qui montent à bord, communications brouillées, manœuvres d’intimidation. Tout est dit. Le droit international ? Piétiné une fois de plus.
Les témoignages sont glaçants. Des militants assis dans le calme, gilets de sauvetage sur le dos. Des accolades, une dignité ordinaire. Puis les abordages : Sirius, Alma, Adara… tous pris un par un. La mécanique rodée du pirate d’État.
Et que fait la France ?
Silence. Le Quai d’Orsay se cache derrière des communiqués minimalistes et honteux. Pas un mot sur la violation du droit maritime. Pas un mot sur nos compatriotes embarqués. Juste cette phrase : « La présence à bord était formellement déconseillée. » Autrement dit : débrouillez-vous.
Le gouvernement Macron, une fois encore, sourd et aveugle. L’ignominie ordinaire.
La récente reconnaissance de l’État de Palestine par la France ne change rien à l’horreur vécue à Gaza : plus de 66 000 morts, dont plus de 20 000 enfants. Ce geste diplomatique restera symbolique tant qu’il ne sera pas suivi d’actes. La France doit prendre des sanctions réelles contre le gouvernement israélien
La France ne peut plus se contenter du silence. Elle doit agir.