
Une génération sacrifiée… et à Sète, rien ne change
Partout en France, les jeunes grandissent dans un climat de précarité et de défiance. Le coût de la vie étudiante explose, les aides restent dérisoires, et les réformes scolaires ne font qu’ajouter stress et inégalités. La santé mentale s’effondre, et ce sont les enfants et les adolescents qui paient le prix fort d’un système qui ne leur fait plus de place. Mais cette réalité nationale prend à Sète un visage très concret. Alors que la jeunesse est déjà fragilisée, nos écoles sont laissées à l’abandon. Cet été encore, les enseignants ouvrent les classes à 9 heures avec 35°C au thermomètre, et ce sont les parents qui apportent des ventilateurs pour rafraîchir les enfants. Vingt-quatre ans de gestion locale, et toujours aucun grand plan de rénovation des écoles, aucune politique ambitieuse de végétalisation des cours d’école sauf quand le département finance.
Les enfants sétois méritent mieux qu’un bricolage de fortune face à la canicule.
Et quand il ne s’agit pas de la chaleur, c’est de l’assiette que vient l’injustice. Aujourd’hui, nos cantines sont confiées à Sodexo, un géant qui fait passer la rentabilité avant la qualité. Résultat : des repas standardisés, loin des circuits courts, loin du soutien à nos producteurs locaux. Ailleurs, des villes ont déjà fait le choix de reprendre en main leur restauration scolaire. Ici aussi, nous pouvons redonner aux enfants et aux familles le droit à une alimentation saine et locale, tout en dynamisant notre économie. À Sète comme ailleurs, la jeunesse nous interpelle. Elle nous demande d’investir dans ses conditions de vie, de santé, d’éducation. Elle nous rappelle que la politique ne se mesure pas seulement en chiffres budgétaires, mais en confiance donnée à celles et ceux qui construiront demain.
En 2026, avec Nouvelle Page pour Sète, l’école sera enfin une priorité.